1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 t de Roland le Camisard, ce « Tarramagnou », ce «  petit homme de la terre », qui va susciter un formidable mouvement de prote
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
2 en est pas moins probante. Une œuvre d’art que ce petit livre ? C’est avant tout une démonstration ; mais, puissante de sûret
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
3 ts. Et peu à peu surgissent d’une accumulation de petites touches précises des types d’après-guerre d’une étrange vérité. Aux p
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
4 grand mouvement est la résultante de millions de petits . Voici naître la révolution dans un cœur, puis dans une famille. Et u
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
5 l’Évangile qui, prenant à plein poing toutes ces petites misères, en compose d’un seul coup une grande misère, et par ce moyen
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
6 isirs pour civils : mettez-le aux prises avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer les gentilshommes archéol
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
7 e réussite à ce jour est le Secret professionnel, petit catéchisme cubiste qui dépasse de beaucoup les limites de cette école
8 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
8 s : c’est bien plus que la liberté de défendre sa petite hérésie personnelle et de s’affirmer aux dépens d’autrui, — c’est la
9 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
9 doctrine possible, sur une systématisation de mes petites certitudes5, j’éprouve vite le sentiment d’être dans un débat étrange
10 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
10 es de psychologue. C’est parce que son livre, aux petits chapitres à la fois si concis et achevés, n’est ni un album de vues p
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
11 ans le rythme des désirs jamais simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à faire sourire, on le sent ; pourtant l’on s
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
12 st encore une vision de l’Occident qui naît de ce petit livre si dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une ba
13 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
13 en parle, et chacun s’en autorise pour excuser sa petite faiblesse originale : tant qu’à la fin la notion concrète de sincérit
14 rnée au vice, invertie, qui retient de l’oser. Petite anthologie ou que le « style » est de l’homme même J’en étais à pe
14 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
15 sique. Je me gardai donc d’ouvrir le journal. Les Petites nouvelles ont un pouvoir tyrannique sur mon esprit. Non que cela m’in
16 ai quelques rêves. C’était, je m’en souviens, une petite automobile qui roulait dans la banlieue printanière ; des soupers d’a
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
17 ps à recenser les incohérences pittoresques de ce petit livre. Quant à ceux que certaines envolées magnifiques et hagardes po
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
18 oïstes, et fonde lentement leur amour, à force de petites blessures. Ce n’est pas le moins troublant d’une telle vie, cette sag
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
19 la cage rouge et or et s’élevait, j’éprouvais un petit arrachement, comme précisément un enfant qui monte pour la première f
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
20 n acte à grande figuration. » Enfin l’on joua aux petits dés le sort de notre parade — et l’on gagna. Enthousiasmé, « Mimosa »
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
21 Il aime encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de province quand on a failli hériter de Chenonceaux ». Peu à
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
22 iche d’un gratte-ciel, d’où se met à descendre un petit bateau de papier, sur fond de boulevards et parmi les toits flottants
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
23 Cromwell. Mais il ne s’agit pas de refaire notre petite révolution à nous, dans tel domaine. Et c’est même ceci que je ne pui
24 çais ; que c’est elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si authentiquement, si déplorablement français. Et puisq
25 t prévus de nous-mêmes que faisaient paraître les petits faits de nos longues journées. Nous aimions la révolution comme on ai
22 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
26 chos : « C’est avec un légitime orgueil que notre petit pays accueillera cette consécration bien méritée du talent d’un de se
27 e pour que la force se développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence, je me fusse dispensé de redire ces lieux comm
28 six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages, il dessinait des nus aux crayons de fard. C’était un peu pl
29 cruel aussi. À Marin, près Neuchâtel, dans cette petite maison qu’on reconnaissait entre trente pareilles, aux cactus qui orn
30 t se mette à graver les scènes qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et c’est merveille de constater combien l’épuration ri
31 s sur bois colorées qu’il intitule la cité est un petit chef-d’œuvre de réalisme stylisé. C’est d’un art très volontaire, qui
32 apporter des dessins qui ressemblent beaucoup aux petites huiles de Charles, moins intensément réalistes, plus fins, mais tout
33 , sans s’en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait pris quelques années d’
34 euse fantaisie ; et qu’Alice Perrenoud combine de petits tableaux en papiers découpés, avec une ingéniosité délicieusement fém
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
35 nerions peut-être raison à M. Y. Z., qui, dans un petit article du Journal de Genève sur « La maladie du siècle », écrit :
36 vaux. » Seulement, il y a tout de même un ou deux petits phénomènes sociaux de notre temps que cette méthode ne suffirait pas
37 es autruches pour enseigner cette méthode à leurs petits . Le « satisfait » est un être inadmissible aujourd’hui. À plus forte
24 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
38 mmes (juillet 1927)am Quand vous avez fermé ce petit livre, vous partez en chantonnant le titre sur un air sentimental, bi
39 cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres pourpres, l’heure où dans les bibliothèques désertes glisse un
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
40 arcisse se contemple au miroir de son monocle. Au petit matin, il se noie dans un verre à liqueur. Poisson dans l’eau, plumes
41 elque plaisir, plus rarement, de quoi se payer un petit voyage. C’est l’aveu d’une faiblesse secrète. Et c’est une réaction d
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
42 n remord non plus d’avoir troublé quelques bonnes petites somnolences par des cris intempestifs. Il y a des gens qui n’ont pas
27 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
43 lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent petit livre d’Edmond Jaloux. C’est un recueil de divers articles et essais,
28 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
44 sée même, qui faisaient déjà du Perroquet Vert un petit chef-d’œuvre de poésie proprement romanesque, naissant des situations
29 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
45 production à celui du consommateur. Prenons cette petite phrase qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que, si l’on abais
30 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
46 puis si longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie quotidienne. Gérard tenait en laisse le fameux ho
47 e qu’ils y voient une façon de me moquer de leurs petits chiens musclés… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de monde da
48 de depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vient à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’é
49 à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’était la petite bossue qui vend des roses et des œillets dans la rue de Carinthie. Gé
50 t reflet, passages, allusions. Plus tard, dans un petit bar laqué de noir jusqu’à mi-hauteur, puis couvert de glaces qui, ref
51 ue très doucement. Nous sommes assis autour d’une petite table lumineuse, verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêve
52 it dû le mettre au caviar. Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les
31 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
53 ant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fallait la mériter et tâcher de devenir
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
54 fois. Il ne faut pas songer à décrire en quarante petites pages tous les méfaits de l’instruction publique. C’est à peine assez
55 paru sur le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents dont je considère les thèses comme acquises : L’Él
56 rce que j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproch
57 ns le dos, amenez-lui le Guguss, des bretzels, sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux mots à dire. Dès qu’une voix
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
58 du mètre courant n’est pas une fantaisie pour ce petit être qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a sommeil, qui a pe
59 dans la toile mouillée d’une tente d’Indiens, des petites guerres mystérieuses, avec des ennemis et des alliés imaginaires, des
60 sais quoi, j’étais délicieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers bleus qui alignaient leurs bâtons en rêvant à leur
61 Nous savions qu’un fils d’ouvrier est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de croire que le pet
62 e nous ne pouvions nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de choses douloureus
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
63 manne égalitaire — ne se prennent pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une élite responsable, cela
64 ils sortent tous de la même classe sociale, de la petite bourgeoisie. Est-ce que l’esprit petit-bourgeois qui imprègne l’ensei
65 es principes mêmes de l’École, et attire-t-il les petits bourgeois comme le portrait de Numa Droz attirait les mouches ? (Le v
66 Je n’ai ni le droit ni l’envie de dire du mal des petits bourgeois. Ils sont au moins aussi sympathiques que n’importe quelle
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
67 us ni moins — il est temps que je fasse passer un petit examen aux principes de cette institution passionnément détestée. Vou
68 itimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits . Là encore il y a une exagération absurde, une généralisation si sché
69 à prendre au sérieux les innombrables défense de, petites crottes noires et blanches qui marquent un peu partout le passage de
70 ruction civique sont insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que l’enseignement tout entier soit occasion de dév
71 celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite somme de connaissances indispensables qu’on lui donne à l’école. (Cet
72 s vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes…ographes…graphes…graphes… Enfoncés, les perroquets. Dans
73 avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme des petits morceaux de vouate. » Il est évident que Sylvie est supérieure à Vict
74 as à la règle. Elle cherche à développer chez nos petits Helvètes un légalisme écœurant6, un conformisme d’imbéciles ou d’impu
75 ’être assez spéciales. Il arrive en effet que nos petits futurs grrrands citoyens ayant accompli de « fortes études primaires
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
76 btenir le rendement le plus élevé. On cultive les petits d’hommes comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y
77 avait confié, c’était la fabrication en série de petits démocrates conscients et organisés. Je crains que ce malentendu ne so
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
78 tous les crânes ont été décervelés et dotés d’une petite mécanique à quatre sous qui suffit à régler désormais l’automatisme d
79 e de tout ceci il y a surtout de la nervosité, de petites douleurs de jeunes bourgeois. Essayer de venir me dire ça chez moi, n
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
80 ournalistique, de bedonnant creux, cela vous a un petit air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs vous aimez les idées génér
81 le pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sordides et de cette matière rarement « hygiénique » et qui
82 qui définit notre âge : la paperasse ? Réponse ? Petits étourdis. Réponse non, c’est un recul. Cette critique du fonctionnari
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
83 u’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne cr
40 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
84 e bourgeoise que cette administration exacte d’un petit capital. Le contraire de la poésie, bien sûr. Mais on n’en demande pa
85 ce temps-là on ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de malices ? Noisettes et cornichons ? aa. Rougem
41 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
86 vement les trams qui sonnent avec frénésie et les petits taxis rouges qui déferlent sur les boulevards comme une nuée d’insect
87 t des rues silencieuses, provinciales, bordées de petits palais à un étage, clos, secrets, abandonnés. Et des crémeries aux id
42 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
88 Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)ay Ce petit livre de poèmes est comme une initiation au silence. Il faut s’en app
43 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
89 e années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexpli
90 nom qu’elle portait au mystère de l’amour… Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l’appui ;
91 videmment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon
92 eut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de
44 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
93 et singulièrement dans ce livre, beaucoup de ces petites merveilles qui valent de gros romans « bien faits ». Car il y a toujo
45 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
94 lle, Rimbaud le voyant (août 1929)ba À lire ce petit livre et le parallèle qu’il établit entre le yogabb telle que l’ensei
46 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
95  », écrit Aragon. Et Daudet nous apprend que « le petit Benda est un fameux serin ». Mais ces affirmations sont exactement ce
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
96 nne fois.   Il ne faut pas songer à décrire en 50 petites pages tous les méfaits de l’instruction publique. C’est à peine assez
97 paru sur le sujet de l’instruction publique deux petits livres1 excellents dont je considère les thèses comme acquises : L’Él
98 arce que j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit écrit ne peut servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproch
99 le dos, amenez-lui le Guguss 2, des bretzels, sa petite amie, au secours ! Car j’ai encore deux mots à dire. Dès qu’une voix
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
100 du mètre courant n’est pas une fantaisie pour ce petit être qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a sommeil, qui a pe
101 dans la toile mouillée d’une tente d’Indiens, des petites guerres mystérieuses, avec des ennemis et des alliés imaginaires, des
102 sais quoi, j’étais délicieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers bleus qui alignaient leurs bâtons en rêvant à leur
103 Nous savions qu’un fils d’ouvrier est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de croire que le pet
104 e nous ne pouvions nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de choses douloureus
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
105 manne égalitaire — ne se prennent pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une élite responsable, cela
106 ils sortent tous de la même classe sociale, de la petite bourgeoisie. Est-ce que l’esprit petit-bourgeois qui imprègne l’ensei
107 es principes mêmes de l’École, et attire-t-il les petits bourgeois comme le portrait de Numa Droz attirait les mouches ? (Le v
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
108 us ni moins — il est temps que je fasse passer un petit examen aux principes de cette institution passionnément détestée. Vou
109 itimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits . Là encore, il y a une exagération absurde, une généralisation si sch
110 à prendre au sérieux les innombrables défense de, petites crottes noires et blanches qui marquent un peu partout le passage de
111 ruction civique sont insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que l’enseignement tout entier soit occasion de dév
112 celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite somme de connaissances indispensables qu’on lui donne à l’école. (Cet
113 s vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes… ographes… graphes… graphes… Enfoncés, les perroquets. D
114 avoir trouvé : « Quand il neige, c’est comme des petits morceaux de vouate. » Il est évident que Sylvie est supérieure à Vict
115 as à la règle. Elle cherche à développer chez nos petits Helvètes un légalisme écoeurant 6, un conformisme d’imbéciles ou d’im
116 ’être assez spéciales. Il arrive en effet que nos petits futurs grands citoyens ayant accompli de « fortes études primaires et
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
117 btenir le rendement le plus élevé. On cultive les petits d’hommes comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y
118 avait confié, c’était la fabrication en série de petits démocrates conscients et organisés. Je crains que ce malentendu ne so
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
119 tous les crânes ont été décervelés et dotés d’une petite mécanique à quatre sous qui suffit à régler désormais l’automatisme d
120 e de tout ceci il y a surtout de la nervosité, de petites douleurs de jeune bourgeois. Essayez de venir me dire ça chez moi, n’
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
121 ournalistique, de bedonnant creux, cela vous a un petit air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs, vous aimez les idées géné
122 le pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sordides et de cette matière rarement « hygiénique » et qui
123 qui définit notre âge : la paperasse ? Réponse ? Petits étourdis. Réponse non, c’est un recul. Cette critique du fonctionnari
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
124 u’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne cr
55 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
125 asseoir à quelque terrasse de café pour y boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescence, un désespoir d
126 ’âge du capitaine. Au dessert, chacun y va de son petit miracle. Jaloux et Dick conversent en danois. Quatre anciens bellettr
127 a pas toujours envie de crâner. L’esplanade d’une petite ville de l’Allemagne du Sud, un soir de mai. Il y a dans les marronni
128 r d’une enceinte de toiles tendues au-devant d’un petit théâtre. La rampe est d’un bleu stellaire, un bleu d’Aldébaran. On jo
129 ge déserte, ma pipe et mon chien qui bougonne. La petite maison du colonel en retraite a des fenêtres basses, mais défendues p
56 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
130 tain esprit français » (1er mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme disent bizarrement les journalistes
131 suppose que Beausire et Simond se livrèrent à ce petit jeu avant d’écrire —, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de r
132 e point se laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inquiétudes domestiquées. Ils sont toujours pressés, charmants et aus
133 tre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai deux petites phrases qui suffisent presque à situer la position d’attaque de nos a
134 éveloppant sans doute une vue évangélique. Que ce petit écrit d’un mouvement naturel nous ramène au centre des seuls problème
135 e de Pierre Beausire et Daniel Simond, paru aux «  Petites Lettres de Lausanne ».
57 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Grand Testament de Villon, illustré par Marcel North (juin 1930)
136 rbares d’un ciel bon enfant, et dans ce truculent petit monde, Marcel North et l’escholier François s’entendent comme larrons
58 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
137 épite, décor en pierre brune peu solide, rongé de petites roses cramoisies. On longe une galerie couverte, on tourne dans un es
138 alors ce qu’on appelait un paradoxe, du temps des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays apparaissant en général au
139 ’on a consenti de ne pas trouver sur l’heure. (En petit et intéressé, ce geste s’appelle coquetterie ; en grand et gratuit, s
140 rrure du dolman rouge ou jaune, laisse pendre son petit mouton. Aiguillettes, brandebourgs, aigrettes des bonnets à poils, ri
141 -corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sa
142 it le Danube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la basilique sur son rocher. Fraîch
143 boissons préparées, l’ombre bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus, une baraque à peine visible da
59 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
144 à la suite des poèmes, ils ne sont pas ce que ce petit livre contient de moins bouleversant. bi. Rougemont Denis de, « [C
60 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
145 fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bass
146 pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des mots et des choses est celui d’un courant m
147 ue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes, de grands
148 qui joue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec
149 ns publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, toutes ces
150 Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’arrêter quelques jours ? On ferait con
151 bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure
152 souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbres et d’un désordre de maisons basses, les dernières de la ville
61 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
153 que M. Malraux venait justement d’exposer dans un petit ouvrage aigu et dense intitulé La Tentation de l’Occident. La Voix r
154 à tel point que sa portée ne saurait déborder un petit cercle d’esprits aventureux et atteints jusque dans leur goût de l’ac
62 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
155 us placent sous l’angle qu’il faut pour situer le petit livre de M. P. Nizan12, dans sa perspective la plus équitable. C’est
156 i ; que la prose est plus vraie que la poésie, le petit fait plus vrai que le haut fait, la mesquinerie plus vraie que la gra
63 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
157 nt au Pays de Montbéliard » grave et serein. Deux petits Lotiron font un coin de campagne lumineuse, et le « Douarnenez » de M
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
158 eur ; la passion ne s’y manifeste que par de très petits gestes qui, échappant soudain à des êtres d’ordinaire admirablement c
159 incidents. Ce n’est pas un auteur qui s’arroge un petit jugement dernier de ses personnages, comme le moraliste s’arroge le p
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
160 e, à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La question essentielle pour Kierkegaard était : Comme
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
161 tée par Kagawa. Nous savions que ce pasteur d’une petite paroisse presbytérienne était le chef du Jeune Japon, l’initiateur de
162 istence la plus quotidienne d’Eiichi, à ces mille petites difficultés précises et humiliantes, à ces moments de doute, de désir
163 e dégage lentement d’une profusion peu commune de petits faits, de personnages et de descriptions des lieux où ils vivent. C’e
164  ; il pensait au sort de Tsukamoto ; à sa stupide petite sœur, à lui-même, et il éclata en sanglots. Soudain, il prit une déci
67 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
165 e que vous préférez l’un à l’autre ? Sonnette. — Petite leçon de météorologie sentimentale. Comme vous êtes un profond pédant
166 nies, quand il pleut ? Sonnette. — Quand j’étais petite fille, j’aimais me promener à la lisière des forêts, les jambes nues
167 luie. L’herbe était pleine de sales limaces et de petits escargots, et les framboises humides avaient un délicieux goût fade.
168 tre manie de remuer des métaphysiques à propos de petits riens, c’est toujours par dépit amoureux. Si je vous laisse aller, ou
169 , — comme une courtisane. Mais vous n’êtes qu’une petite fille.20 20. [Note à l’achevé d’imprimé :] « Relativement à « La p
68 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
170 urs confortable, entre nos idéaux généreux et nos petites activités s’étant manifesté avec quelque insistance depuis 1914, il a
171 brusques retours. Il faut tout cela, et les mille petites souffrances de la souffrance, pour qu’une idée devienne ce mythe qui
69 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
172 our lequel vous refuseriez de recevoir le moindre petit coup de matraque ? 3. « … aux vieux principes… ». Les vieux principes
173 ne se tue plus que par amour. (Mais à Moscou, les petits Russes naissent avec un couteau entre les dents.) Ainsi, la violence
70 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
174 Les «  petits purs » (15 juin 1932)c Adressons-nous ici aux jeunes bourgeois dég
175 baptiserons le petit-purisme. Définition des «  petits purs » Tous ceux qui au nom de la stricte observance d’une doctrin
176 celles qui sont officiellement révolutionnaires. Petits purs, ceux qui opposent des textes appris à tout effort créateur ; pe
177 posent des textes appris à tout effort créateur ; petits purs, ceux qui se prévalent d’un mot d’ordre contre ceux qui font l’o
178 ot d’ordre contre ceux qui font l’ordre nouveau ; petits purs, ceux qui trouvent toujours de bonnes raisons pour nous accuser
179 ous accuser de dévier dès que nous les dépassons, petits purs ceux dont la violence n’est que rancœur de faibles accrochés à d
180 t une affirmation toujours nouvelle de la vie. Le petit purisme est un danger permanent au sein de la jeunesse intellectuelle
181 moralisme qui préfère la stérilité au risque. Les petits purs sont tout simplement les petits bourgeois de la Révolution. Puis
182 risque. Les petits purs sont tout simplement les petits bourgeois de la Révolution. Puis du fait qu’ils se disent révolutionn
183 fait qu’ils se disent révolutionnaires, ces bons petits intellectuels deviennent un danger pour la Révolution ou pour ne rien
184 er quelque chose de neuf, de concret et d’humain. Petits purs, conformistes à rebours, qu’ils aillent grossir les rangs de ceu
185 des requins à l’eau de Coty. Description des «  petits purs » De doux jeunes gens trop bien peignés viennent vous tenir d
186 e la police, ou bien à décréter sans rire que tel petit copain devient dangereusement trotskiste. Ils apportent une véritable
187 us ne nous lasserons pas de le redire. Il y a des petits malins qui ont trouvé le joint ; pour rester absolument purs, absolum
188 me d’ailleurs mal compris, ils ne bougent plus le petit doigt, s’arrêtent de penser et attendent l’avènement « dialectique »,
189 pression qui par la suite pourra nous être utile. Petits purs, petits purs, faut-il rire ou se fâcher ? Ceux qui se demandent
190 par la suite pourra nous être utile. Petits purs, petits purs, faut-il rire ou se fâcher ? Ceux qui se demandent si je suis bi
191 lence possède ? c. Rougemont Denis de, « Les ‟ petits purs” », Plans, Paris, 15 juin 1932, p. 6-7.
71 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
192 Valette dans une langue insolite et touchante, ni petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande force d’expression concrète. Le pe
193 nte, d’une grande force d’expression concrète. Le petit chien Botte raconte ses journées, « des choses et des choses comme de
194 s rats qui courent ». — « On est des pauvres tout petits chiens qu’on habite tout par dehors et que personne s’occupe ». Dès l
195 monde confié aux manuels primaires, rate. Lire à petites doses. Vers la fin, qui est émouvante, décider que ceux qui n’aimeron
72 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
196 indiquer à la fois l’importance et les limites du petit livre si justement paradoxal de Jouhandeau, — de cette espèce de « di
73 1932, Le Paysan du Danube. Note
197 du Danube oserait-il assurer qu’il considère ces petits écrits comme autant de hors-d’œuvre ? — De la composition desquels il
74 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
198 e de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enracinées. Il advint pourtant que certaines, selon l’égare
199 s ferments de tristesses intellectuelles, sur une petite superficie minérale où la vie se décompose avec virulence. Mais Stutt
75 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
200 puis si longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie quotidienne. Gérard tenait en laisse le fameux ho
201 e qu’ils y voient une façon de me moquer de leurs petits chiens muselés… Je n’en suis pas fâché. »   Il y avait peu de monde d
202 de depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vient à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’é
203 à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’était la petite bossue qui vend des roses et des œillets rue de Carinthie. Gérard lui
204 reflet, passages, allusions. Plus tard, dans un petit bar laqué de noir jusqu’à mi-hauteur, puis couvert de glaces qui, ref
205 ue très doucement. Nous sommes assis autour d’une petite table lumineuse, verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêve
206 it dû le mettre au caviar. Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les
76 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
207 du côté des collections de vieux Venise, jusqu’au petit salon où il y a deux Bellini. Et que dire des portraits, des valets i
208 ppuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où trépigne un orchestre russe, et y boire des liqueurs transfi
209 lent en souriant de fauteuil en divan, portant de petits animaux au museau pointu sur leurs épaules naguère divines. Je pars à
210 ien des choses, Hofmannsthal enfin, serré dans un petit manteau, visiblement aux prises une fois de plus, avec le dilemme ham
211 re… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchestre, avec des écharpes et du sentiment. (Vu de près, le sourire
212 rler une larme, la bénédiction de sa musique. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sages. Dans les s
213 rs et déjà quelques-uns de ces hôtes diaphanes du petit jour. J’en ai vu deux, chaussés d’escarpins fins courant comme des re
214 s arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés. Un peu de nuage flotte
77 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
215 alors ce qu’on appelait un paradoxe, du temps des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays apparaissant en général au
216 u’on a consenti de ne pas trouver sur l’heure. En petit et intéressé, ce geste s’appelle coquetterie ; en grand et gratuit sa
217 rrure du dolman rouge ou jaune, laisse pendre son petit mouton. Aiguillettes, brandebourgs, aigrettes des bonnets à poils, ri
218 -corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sa
219 it le Danube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la Basilique sur son rocher. Fraîch
220 boissons préparées, l’ombre bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus, cela fait une baraque à peine
221 fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bass
222 pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des mots et des choses est celui d’un courant m
223 ue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes, de grands
224 qui joue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec
225 ns publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, toutes ces
226 Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’arrêter quelques jours ? On ferait con
227 t qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de bonté… Déjà je suis repris par le malaise que m’infligen
228 bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure
229 souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbres et d’un désordre de maisons basses, les dernières de la ville
78 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
230 e années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexpli
231 nom qu’elle portait au mystère de l’amour. Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l’appui ;
232 videmment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon
233 eut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de
79 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
234 Petit journal de Souabe À la tombée d’une nuit froide, en avril, le voyag
235 d’arbres ; plus près encore, des nuages troués de petits poissons. À gauche je domine un pesant pont de pierre rougeâtre, troi
236 ancent en éperons. Encastrée dans le parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de poussière depuis le Moyen Âge, propose hu
237 lles sentir que je les regarde ? Vraiment la plus petite est jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu… Elle lève
238 tre au coin d’une maison jaune, se retournent. Ce petit monde enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement.
239 fie qu’il lui arrive de rêver en vers. Chacun son petit talent dans la famille. Le gros Fritz est un blond géant de 25 ans, q
240 r pour qu’on me laisse errer dans la campagne. La petite ville au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous
241 f sur la couverture ; aussi Angelus Silesius ; un petit recueil des upanishads ; quelques romans modernes.) Le pasteur suédoi
242 ous les accessoires de leurs démences, depuis les petites ailes dans le dos jusqu’au groin antigaz ! Ah ! Diogène, Diogène ! ce
243 mmes rentrés sous le même parapluie, jusqu’à leur petite maison couverte de roses Crimson. Le père est un colonel en retraite
244 r d’une enceinte de toiles tendues au-devant d’un petit théâtre. La rampe a des feux stellaires, couleur d’Aldébaran. On joue
245 ge déserte, ma pipe et mon chien qui bougonne. La petite maison du colonel en retraite a des fenêtres basses, mais défendues p
246 e devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme se compos
247 es, J’ai d’abord essayé de me confiner dans cette petite édition cartonnée d’Andersen, mais sans cesse des hommes entrent, che
248 mais de soi-même, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux… (avril-août 1929. Repris en 1932.) 16. Les anges eu
80 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
249 classiques français, et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris de la Malmaison ». (Une négligence s
81 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
250 asseoir à quelque terrasse de café pour y boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescence, un désespoir d
251 ’âge du capitaine. Au dessert, chacun y va de son petit miracle. Edmond Jaloux et Dick conversent en danois. Quatre anciens B
82 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
252 nscience. Cela prenait « dans cette enceinte » un petit air anarcho ou pleurard… Et l’on parla pourtant de la conscience mora
83 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
253 iers termes. Ainsi des conflits individu-société, petite patrie-nation culturelle, initiative privée-plan. 20. La seule révol
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
254 e de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enracinées. Il advint pourtant que certaines, selon l’égare
255 s ferments de tristesses intellectuelles, sur une petite superficie minérale où la vie se décompose avec virulence. Mais Stutt
85 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
256 du côté des collections de vieux Venise, jusqu’au petit salon où il y a deux Bellini. Et que dire des portraits, des valets i
257 ppuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où trépigne un orchestre russe, et y boire des liqueurs transfi
258 lent en souriant de fauteuil en divan, portant de petits animaux au museau pointu sur leurs épaules naguère divines. Je pars à
259 ien des choses, Hofmannsthal enfin, serré dans un petit manteau, visiblement aux prises une fois de plus, avec le dilemme ham
260 re… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchestre, avec une écharpe et du sentiment. (Vu de près, le sourire
261 rler une larme, la bénédiction de sa musique. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sages. Dans les s
262 rs et déjà quelques-uns de ces hôtes diaphanes du petit jour. J’en ai vu deux, chaussés d’escarpins fins courant comme des re
263 s arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie les buis qui s’éteignent par degrés. Un peu de nuage flotte
86 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
264 rrure du dolman rouge ou jaune, laisse pendre son petit mouton. Aiguillettes, brandebourgs, aigrettes des bonnets à poils, ri
265 -corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sa
266 it le Danube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la Basilique sur son rocher. Fraîch
267 boissons préparées, l’ombre bourdonnante, — trois petites chambres et un pan de toit par-dessus, cela fait une baraque à peine
268 fusant, tournoyant, sans frontières. Eux : leurs petites moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bass
269 pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici, le sens des mots et des choses est celui d’un courant m
270 ue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes, de grands
271 qui joue aux montagnes russes, mais voici que le petit train en rumeur depuis un moment ne redescend plus : il gouverne avec
272 ns publics à l’écart d’un concert du samedi soir, petits professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, toutes ces
273 Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’arrêter quelques jours ? On ferait con
274 t qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de bonté… Déjà je suis repris par le malaise que m’infligen
275 bleu douloureux, le train ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure
276 souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbres et d’un désordre de maisons basses, les dernières de la ville
87 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
277 classiques français, et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire dépareillé, « ex-libris de la Malmaison ». (Une négligence s
278 signer qu’un propriétaire terrien, un hobereau de petite ou de nulle noblesse, pas un instant les grandes familles de la « nob
88 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
279 e années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexpli
280 nom qu’elle portait au mystère de l’amour. Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l’appui ;
281 videmment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon
282 eut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de
89 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
283 Petit journal de Souabe À la tombée d’une nuit froide, en avril, le voyag
284 d’arbres ; plus près encore, des nuages troués de petits poissons. À gauche je domine un pesant pont de pierre rougeâtre, troi
285 ancent en éperons. Encastrée dans le parapet, une petite chapelle bossue, nourrie de poussière depuis le Moyen Âge, propose hu
286 lles sentir que je les regarde ? Vraiment la plus petite est jolie, très brune, avec un gros collier de verre bleu… Elle lève
287 tre au coin d’une maison jaune, se retournent. Ce petit monde enclos par le pont et l’écluse, je m’en contenterai doucement.
288 fie qu’il lui arrive de rêver en vers. Chacun son petit talent dans la famille. Le gros Fritz est un blond géant de 25 ans, q
289 r pour qu’on me laisse errer dans la campagne. La petite ville au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous
290 f sur la couverture ; aussi Angélus Silesius ; un petit recueil des upanishad ; quelques romans modernes.) Le pasteur suédois
291 ous les accessoires de leurs démences, depuis les petites ailes dans le dos jusqu’au groin anti-gaz ! Ah ! Diogène, Diogène ! c
292 mmes rentrés sous le même parapluie, jusqu’à leur petite maison couverte de roses Crimson. Le père est un colonel en retraite
293 r d’une enceinte de toiles tendues au-devant d’un petit théâtre. La rampe a des feux stellaires, couleur d’Aldébaran. On joue
294 ge déserte, ma pipe et mon chien qui bougonne. La petite maison du colonel en retraite a des fenêtres basses, mais défendues p
295  ! Attendez que je vous dise… Sur mon assiette de petit déjeuner, demain matin, il y a une grande enveloppe jaune, une envelo
296 oppe jaune, une enveloppe bleu clair, et une plus petite enveloppe blanche bordée de noir. » (Sentiment de certitude tranquill
297 perception soudaine, ce regard par mégarde sur un petit fait indifférent en soi, et qui n’est pas encore « arrivé » dans le t
298 e devant un verre de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme se compos
299 es. J’ai d’abord essayé de me confiner dans cette petite édition cartonnée d’Andersen, mais sans cesse des hommes entrent, che
300 mais de soi-même, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux… Avril-août 1929. Repris en 1932.d 15. Tel fut bien
301 l s’agit des Méfaits de l’instruction publique , petit ouvrage publié à tirage limité à Lausanne en mars 1929. d. L’édition
90 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
302 non pas seulement un tunnel et des forts ? Le petit nuage Fin mars 1940 — Au mois d’août de l’année dernière, le jour
303 onça ces mots : nubicula est, transibit, c’est un petit nuage, il passera. » Je viens de recevoir une lettre de « quelque pa
304 e autre des États-Unis. La première me dit : « Le petit nuage n’est pas passé. Il passera, et nous serons encore une fois ass
305 a. Cela paraît irréel. » La seconde me dit : « Le petit nuage passera, oui… et nous avec ! » Selon l’humeur du jour, je donne
306 ’est la certitude « qu’il passera ». Que sont nos petits accès de découragement, ces brumes qu’un léger vent d’avant-printemps
307 bien, cette menace, à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au regard du Règlement des comptes universels que sera notre j
308 eut-être engager militairement contre l’un de ces petits personnages, ce combat, si « total » qu’il soit, ne saurait figurer p
309 nos craintes dérisoires et mesquines. « C’est un petit nuage, il passera. » Ce mot me fut parole d’Évangile quand je le lus
310 vois du haut de mon douzième étage, en enfilade, petite tranchée d’asphalte et de brique jaune et rose dans un chaos géométri
311 t noir couverts de mouettes, et signalés par deux petits phares dont clignotent irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de
312 ns les highballs. Je rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au
313 mme un papier grenu ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau clair y traîne sa fumée, c’est un paquebot qui en est à la tro
314 mpes en veilleuses, et le ronron des moteurs. Une petite secousse, une longue promenade sur des pistes en ciment. Et l’arrêt d
315 Les oiseaux de Paris. — Nous roulons dans un petit autobus, du terrain d’Orly vers Paris. Sept ans bientôt, depuis que j
316 villes, et qui s’accordent à la suavité aiguë du petit jour. Et cette rumeur soudain de cris menus et de sifflets, de tous c
317 squerie des employés intacte, quand on demande un petit renseignement et qu’on les voit s’identifier en un clin d’œil avec le
91 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
318 bon sens professé et de fous à soigner ; tout un petit monde de contrastes intenses, entre l’austérité des montagnes au nord
319 France à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit monde si bien cerné, si conscient de lui-même, et si distinct… Je me
320 uvenir. Voici les toits, le clocher de Couvet, la petite gare qu’on traverse en trois secondes — disparus sans laisser de trac
92 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
321 nous livre à l’accidentel, et ses accidents sont petits  : une madeleine trempée dans du thé, un pavé qui bascule sous la seme
93 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
322 ses propres magistrats, divisés en un Grand et un Petit Conseil. Je ne vous occuperai point du détail des diverses subdivisio
323 nseil, de quatre Maîtres-Bourgeois fournis par le petit Sénat, et du Banneret ou Gardien des libertés du Peuple… [Ce dernier]
324 is États, le Conseil d’État, le Grand Conseil, le Petit Conseil, les Quatre-Ministraux, les Maîtres-Bourgeois, le Banneret, l
94 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
325 es publiques : lieutenant des Assises, membres du Petit Conseil, conseiller d’État, enfin Procureur général de la Principauté
326 une famille l’histoire d’un pays, et surtout d’un petit pays. Ainsi l’on répète volontiers que la Suisse est le « carrefour d
327 r dans d’autres dimensions humaines que celles du petit État de ses aïeux, aussi riche en coutumes fort sages qu’en préjugés
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
328 l me parle ce soir de plus loin, d’au-delà de mon petit pays, dans l’espace et le temps d’une plus vaste patrie. Les perspect
329 e, ces voies ouvertes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la terre du père, celle qu’on peut parcourir en une journée e
330 oi comme pour tant d’autres Suisses, passer de la petite patrie à la plus vaste, ce n’est pas infidélité à ma race, à mon clos
331 Quiberon, sous la Terreur, deux ans après que sa petite cousine Charlotte ait cloué dans son bain Marat, né à Boudry, tout pr
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
332 furent éclatants et parfois scandaleux. Mais la «  petite histoire » littéraire se borne à mentionner chez nous des rendez-vous
333 Un maigre chat noir, demi-sauvage, qui pêchait de petits poissons en plongeant sa patte dans un grand seau rempli de l’eau du
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
334 s la plaine, où l’eau rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmione… Sur les lacs sinueux de la Prusse-Orien
335 beau temps cruel, qui faisait fête à des adieux… Petits déjeuners suisses sur un balcon d’hôtel à Vevey, à Montreux, patries
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
336 ce pour l’espèce de mensonge qui rend la vie plus petite que nature, sous prétexte d’exactitude. Pays des horlogers à domicile
337 me de la neige ; le désir des pays chauds ; et un petit lièvre. Je me souviens de ce retour du Creux-du-Van, à travers les gr
338  : au bout de mon pied, dans un creux d’herbe, un petit lièvre frémissait, immobile et terrorisé. Nous nous sommes regardés u
339 , fasciné par l’aubaine et plus encore ému par ce petit être tremblant. C’était trop beau… Le lièvre détala. Combien d’occasi
340 e ont retenu ma main, je me dis : c’est encore un petit lièvre ! et poursuis mon chemin plus léger. Si je l’avais attrapé, m
341 enait qu’au terme de ces pages j’apporte aussi ma petite contribution au centenaire que l’on va célébrer. Voilà qui est fait s
99 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
342 Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)ag La lecture du bel a
343 ence, qui juge tout. ag. Rougemont Denis de, «  Petites notes sur les vérités éternelles », Revue de Belles-Lettres, Lausanne
100 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
344 quelque chose qu’on esquive comme l’ennui, par de petits moyens. L’homme menacé cherche à se rassurer, et d’abord en essayant
345 tout court, c’est-à-dire à la mode. Il fallut la petite équipe des fondateurs de la Nouvelle Revue française pour imposer, pa